Cet automne, le Musée de la Photographie de Charleroi accueille l'exposition Surréalisme, pour ainsi dire... Un titre qui énonce les difficultés à tracer les frontières d'une photographie surréaliste.

Le surréalisme dans la photographie, à Charleroi

Le centenaire de la parution du Manifeste du surréalisme d’André Breton donne au Musée de la Photographie de Charleroi l'occasion de se pencher sur l’un des axes majeurs de la collection du Musée, la photographie surréaliste, en opérant une sélection en son sein. 

Outre l’acquisition d’épreuves photographiques, une attention particulière s’est portée sur les publications, revues, ouvrages ou catalogues qui furent le principal vecteur de diffusion de la photographie surréaliste quand elle ne faisait encore l’objet d’un marché.

L’exposition Surréalisme, pour ainsi dire… se décline en 12 sections, arbitrairement composées en thématiques tout aussi arbitrairement dénommées, le dispositif dérogeant de sorte à la présentation alphabétique ou chronologique.

Une immersion inédite dans la photographie surréaliste.

Au printemps, le Musée de la Photographie de Charleroi vous invite à découvrir les Portraits retrouvés de Jean-Marc Wull, photographe français, adepte du Rolleiflex. 

Reportage photo en Amérique latine 

Au départ d’une boîte de négatifs découverte en 2000 dans une décharge publique, quelque part en Amérique latine, le photographe Jean-Marc Wull se met en recherche de l'auteur de ces clichés : un pompier du Guatemala. Accompagné de Florent de la Tullaye, ami réalisateur de documentaires, le portraitiste retrouve la trace d'Arthuro Gaëtan, décédé depuis plus de trente ans, et poursuit son enquête en documentant la vie de la communauté sud-américaine locale.

À propos de Jean-Marc Wull

Jean-Marc Wullschleger dit Jean-Marc Wull (1970) est un photographe français qui vit et travaille à Bruxelles. Gradué de la Société Française de Photographie, il fut assistant de photographes d’architecture et de mode avant de réaliser de nombreux reportages en Amérique du Sud et en Asie. Il a co-fondé en 2002 Living Agency, spécialisée en photographie d’intérieur et de studio.

Portraitiste, photographe et voyageur, il revendique une façon de photographier avec son Rolleiflex, témoignant d’une réelle proximité et d’un grand respect pour celles et ceux qu’il photographie.

Un univers artistique à découvrir à Charleroi.

Au printemps, le Musée de la Photographie de Charleroi accueille Lucie Pastureau avec Elle se fera caresse, une exposition qui questionne l'ambivalence de la fragilité et de la force.

Lucie Pastureau à Charleroi

En butant sur la difficulté de choisir entre différentes séries, Lucie Pastureau a retraversé ses images en partant de l’idée ambivalente de la fragilité et de la force. Tour à tour douces ou rugueuses, les photographies viennent livrer un nouveau récit.

La photographe a fait le choix de déraciner les images de leurs séries, de les entremêler et d’en observer les résonances et les rhizomes, dans une volonté de donner à voir l’opacité, l’énigme de l’image elle même.

À propos de Lucie Pastureau

Lucie Pastureau, diplômée de l'École Nationale des Arts Décoratifs de Paris en 2008, co-fonde le collectif Faux pour explorer la photographie et le texte à travers divers supports. Son travail, inspiré par l’imagerie familiale et les transitions de vie, capture les micros-chamboulements intérieurs et les potentiels narratifs des images. Elle alterne résidences artistiques, expositions, enseignement et projets corporate, et collabore régulièrement avec Le Monde. 

Une rencontre artistique à ne pas manquer à Charleroi.