Haus der Europäischen Geschichte

Rezensionen
4,5/5 (5186 Google Rezensionen)
Das Haus der Europäischen Geschichte nimmt die Besucher mit auf eine Reise auf dem Pfad der Geschichte Europas und fordert sie auf, über die Zukunft Europas nachzudenken.
Der Eintritt ist frei und Tablets in den 24 Amtssprachen der Europäischen Union sind verfügbar.

Das Herzstück des Hauses der Europäischen Geschichte sind die Galerien der Dauerausstellung, die mit Hilfe von Objekten, Rekonstruktionen und Multimedia-Ressourcen die BesucherInnen auf eine zum Nachdenken anregende Reise durch das 19. und 20. Jahrhundert mitnehmen.

Das Museum zeigt regelmäßig Wechselausstellungen, zum Beispiel zum Thema Abfall in Europa, Desinformation oder auch Kunstwerke in Kriegszeiten.
ENTDECKEN SIE DIE AKTUELLE WECHSELAUSSTELLUNG AUF DER WEBSITE.

Lehrkräfte und Studenten

https://historia.europa.eu/de/lernaktivitaeten/lehrkraefte

Familien

https://historia.europa.eu/de/besuch/familien

Das Museum ist familienfreundlich und verfügt über Wickelplätze und einen Kinderwagenzugang. Eltern sollten bedenken, dass bestimmte Aspekte der Dauerausstellung erst für Kinder ab elf Jahren geeignet sind.
  • Das Haus der Europäischen Geschichte ist mit dem Zug (Bahnhof: Bruxelles-Luxembourg), mit dem Bus und mit der U-Bahn gut erreichbar. Die nächstgelegenen U-Bahn-Haltestellen sind Maelbeek und Schuman (Linien 1 und 5) sowie Trône (Linien 2 und 6).
  • 1, 5 Schuman - 2, 6 Trône / Troon
  • Öffnungszeiten

    29/03/2025 - 11/01/2026: * lundi: de 13:00 à 18:00 * mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche: de 10:00 à 18:00

Bien loin de se cantonner aux musées ou aux livres, l’histoire joue un rôle important dans la vie de chacun et chacune : visites de lieux devenus touristiques, commémorations et reconstitutions d’évènements, fouilles, collections d’objets anciens… Les interactions avec le passé peuvent prendre des formes multiples, et avoir des buts divers, comme renforcer des liens dans un groupe, construire son identité, se divertir ou encore se souvenir de certains drames du passé. Afin d’évoquer tous ces rapports que les Européennes et les Européens peuvent entretenir avec l’histoire, l’exposition « Passé composé. Un album européen » est divisée en sept grandes sections : L’attrait touristique des sites historiques, lieux de pèlerinage dont on profite parfois uniquement pour nos réseaux sociaux ; Les nouvelles formes de commémorations qui, à l’ère post-héroïque, mettent en lumière les soldats et victimes civiles, sans plus se concentrer sur les seuls chefs militaires ; Les reconstitutions historiques, pratiquées depuis des décennies mais qui connaissent depuis peu un regain de popularité ; La fabrique des héros, pour interroger les mécanismes à l’œuvre dans des cultes de la personnalité tantôt spontanés, tantôt forcés par l’État ; La décommémoration, pour évaluer les solutions possibles face aux monuments hérités du passé, liés par exemple à la colonisation, l’esclavage ou aux régimes dictatoriaux ; Le passé comme paysage, lorsque la nature reprend peu à peu ses droits sur des lieux marqués par des histoires tragiques ; Les historiennes et les historiens du quotidien qui partent à la recherche d’objets anciens, les collectent ou les exposent pour s’ancrer dans le passé de leur famille, pays ou communauté. La Maison de l’histoire européenne collabore pour cette exposition avec l’Atelier de photographie de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre (Bruxelles). Six des 21 photographes dont le travail sera exposé en sont issus et présenteront ainsi le point de vue de la jeune génération sur la manière dont l'histoire imprègne notre quotidien. Le public est invité à découvrir l'historienne ou l’historien qui sommeille en elle ou en lui grâce aux activités interactives de l'exposition.

Cette année marque le 30e anniversaire de la fin de la guerre en Bosnie-Herzégovine, qui s’est conclue avec l’accord de paix de Dayton en 1995. Le paysage et les habitantes et habitants de Sarajevo, qui ont traversé un siège long et meurtrier, portent toujours les cicatrices de cette guerre. En 2021, l’artiste Smirna Kulenović (née en 1994) et un groupe de 100 femmes ont planté 1,000 plants de calendula dans d’anciennes tranchées sur la colline de Zlatište. Cet acte a créé un monument vivant et lancé un processus de guérison sociale et écologique. L’exposition « Passé composé - un album européen » présente la performance communautaire de Smirna Kulenović intitulée « Notre jardin de famille » dans sa section consacrée aux « Commémorer à l’ère post-héroïque». Dans le cadre de la série « À travers le regard de... », l’artiste partagera son histoire personnelle et parlera de l’importance du projet « Notre jardin familial ». La langue de l’événement est l’anglais. L’entrée dans le bâtiment implique des contrôles de sécurité, veuillez prévoir suffisamment de temps à l’avance. Programme 18: 15-19: 00 Visite guidée « Fin de la Yougoslavie » par Simina Bădică, conservatrice 19: 00-19: 45 Conférence par Smirna Kulenović 19: 45-20: 30 Séance de questions-réponses avec le public Jusqu’à 21: 00 Les participants à l’événement peuvent visiter l’exposition Passé composé - un album européen À propos de l’artiste Smirna Kulenović est une artiste transdisciplinaire, chercheuse, éducatrice et ritualiste dont la pratique entremêle l’art, l’écologie et la mémoire. Née à Sarajevo sous siège, elle étudie la manière dont les rituels incarnés, l’intelligence végétale et les pratiques ancestrales guérissent les paysages et les communautés fragilisés par la guerre, les déplacements et la violence écologique. Travaillant dans l’ensemble des Balkans, en particulier sur la biorégion méditerranéenne, elle cocrée des pèlerinages, des films, des installations et des projets éducatifs qui reconnectent la sagesse ancestrale à la résilience future. Ses études doctorales en cours à UdK Berlin, « Witchcraft for the Wounded Earth » (« Sorcellerie pour la terre blessée »), relient l’éco-somatique, le féminisme décolonial et l’art rituel, transformant les blessures collectives en actes de soins et de réenracinement. Par son œuvre, Kulenović cultive des espaces où l’art devient alchimie, veillant à la résilience des êtres humains et des mondes plus qu’humains. Sa polyvalence artistique s’étend au film documentaire ; Notre jardin de famille (2021) et Le Test de maturité (2012) ont remporté des prix dans des festivals de films européens et américains.